vendredi 10 juillet 2009

Méthodologie de développement avec Oracle Application Express

Avec l’intérêt grandissant des entreprises pour l’outil de développement Oracle Application Express, plusieurs questions sont maintenant à l’ordre du jour.

Une des questions qui revient le plus souvent est reliée à l’ampleur des projets qui peuvent être réalisés avec cet outil de développement rapide. En fait, la vraie question qui est sous-jacente est celle-ci : peut-on réellement entreprendre un développement d’envergure avec un cadre normatif tout en suivant une méthodologie lorsqu’on utilise l’outil APEX ?

La réponse est OUI et je dirais même que de ne pas avoir de cadre normatif et de méthodologie appropriée est une recette idéale pour un désastre. Il est facile de bâtir des applications avec des outils de développement rapide tel qu' Oracle Application Express, cependant tout comme c’était le cas il y plus de 20 ans avec des outils comme Oracle Forms, un mauvais encadrement permettait de créer des systèmes beaux en apparence, mais impossible à maintenir et faire évoluer. Comme jadis, les intervenants en TI ont vite compris que même pour les outils permettant de faire des développements en mode RAD, on se doit de définir des méthodes de développement afin de rendre les équipes plus efficace et de faciliter la maintenance éventuelle des applications.

Cependant, la méthodologie utilisée doit être adaptée au mode de développement. APEX étant un outil de développement rapide (RAD), nous favorisons une approche de développement de type AGILE. Les quatre grandes valeurs qui sont mises de l’avant par une telle méthodologie sont :

1- Priorité aux personnes et aux interactions par rapport aux procédures et aux outils
  • Ce qui exige un meilleur travail de groupe et des canaux de communication efficaces
2- Priorité aux applications fonctionnelles par rapport à une surabondance de documentation
  • Documentation succincte à jour; les analyses fonctionnelles et détaillées sont fusionnées afin de produire un dossier hybride d’analyse de moindre envergure.
3- Priorité de la collaboration avec le client par rapport à la négociation de contrat
  • Rétroaction régulière du client permettant de produire une solution répondant réellement aux attentes
4- Priorité de l’acceptation du changement par rapport à la planification
  • Planification flexible permettant des modifications même après la première livraison d’un module

Bref, en adaptant ses manières de faire et en imposant des règles claires auxquelles les analystes et les développeurs devront se conformer, nous avons démontré hors de tout doute que l’envergure d’un projet n’est pas un obstacle pour un outil comme Oracle Application Express (APEX).

lundi 29 juin 2009

Technologie pour les associations - Partie 1

Pour plusieurs associations ou regroupements, le mot ‘technologie’ est synonyme de cauchemar. Juste à la lecture du titre de cette capsule, je suis certain que certains d’entre vous ont vu leur rythme cardiaque brusquement accéléré. Rassurez-vous, le but de cette chronique n’est pas de vous aider à devenir un programmeur HTML ou un virtuose de Java (rien à voir avec le café Moka Java !) mais plutôt de vous informer sur les principaux enjeux reliés à la technologie.

Différents sujets seront donc discutés au fil de ce blogue. Nous aborderons la technologie du point de vue du membre d’une association, de la permanence et finalement des intervenants gravitant autour de l’organisme. Dans chacun de ces cas, nous décrirons les principaux problèmes ainsi que les pistes de solutions.

Pour commencer cette première capsule, regardons la technologie du point de vue d’un membre. Généralement, l’objectif premier d’une association est de servir ses membres et afin d’y arriver il faut s’assurer de toujours bien communiquer avec ceux-ci. En 2009, l’internet s’impose comme le principal outil de communication. Pour certains, la télécopie ou l’envoi d’information par courrier traditionnel (Postes Canada) demeure un moyen important mais la tendance est à la baisse. Cependant, le fait d’avoir un site internet n’est pas en soi suffisant pour s’assurer d’avoir un contact régulier et de qualité avec nos membres. En effet, un site qui affiche de l’information désuète (tournoi de golf d’il y a 2 ans ou des activités à venir dont la date est passée depuis belle lurette) n’est pas très inspirant pour un membre et les chances qu’il revienne régulièrement faire un tour ne sont pas très élevées. Inversement, un site riche en contenu et régulièrement rafraîchi permet de s’assurer une certaine fidélité. La question à se poser est la suivante : Que dois-je publier ou rendre accessible sur mon site pour m’assurer que mes membres en deviennent accros ?

En voici quelques exemples :
-Nouvelles de l’association (pas de vieilles nouvelles sur la page d’accueil); idéalement, il faut regrouper les nouvelles par thèmes (nouvelle des membres, de l’association ou de l’industrie…)
-Calendrier des activités permettant l’inscription et le paiement en ligne
-Section réservée aux membres permettant de consulter le répertoire des membres, de modifier ses coordonnées, de consulter ses factures, de télécharger des documents…
-Offres d’emploi ou de contrat en ligne
-Petites annonces classées

J’entends d’ici pester certains d’entre vous contre le manque de temps et de ressources vous empêchant de faire en sorte de livrer un produit de qualité à vos membres. À vous et aux autres, je vous demande d’être patients et d’attendre la prochaine capsule afin de découvrir le genre de technologie qu’il faut rechercher et mettre en place pour y arriver.

vendredi 19 juin 2009

MS*Access, rêve ou cauchemar?

La démocratisation des technologies de l’information dans les entreprises a grandement été permise par des outils tels que Microsoft Access et MS Excel. En effet, les ressources des départements de TI étant souvent débordées et assignées à des projets de grande envergure tels que l’implantation de progiciel (SAP, Oracle ou autre ERP), ils ne peuvent s’occuper des besoins plus spécifiques des utilisateurs départementaux.

Cet état de fait a ouvert la porte aux super utilisateurs départementaux qui par débrouillardise ont développé une multitude de petites applications avec des outils comme MS Access. Les utilisateurs ont donc ainsi trouvé une façon rapide de répondre à leur besoin de système d’information sans être obligé d’attendre après qui que ce soit. C’est le rêve de tous les utilisateurs!!!

Cependant, la prolifération de ces applications a de multiples conséquences qui se rapprochent du cauchemar pour les départements de TI :
- La plupart du temps, la seule personne capable d’opérer et de modifier cette application est le super utilisateur. Lorsque celui-ci quitte l’organisation, son successeur doit se tourner vers le département de TI afin de trouver de l’aide. Les ressources du département de TI n’ayant pas participé à la mise en place de cette application, ils ne peuvent pas et ne veulent pas prendre en charge cette patate chaude.
  • Généralement, aucune norme de développement n’a été suivie et les règles de l’art ne sont pas nécessairement respectées dans l’élaboration du modèle de données.
  • La sécurité des données est très souvent déficiente.
  • Les usagers s’échangent des versions de la même application afin de faire de la saisie et on se retrouve avec une multitude de copies non synchronisées.
  • Le coût des licences pour MS Access a explosé, car tous les utilisateurs doivent en avoir une copie sur leur poste de travail.
  • La fiabilité des applications laisse à désirer, car elles sont souvent poussées à la limite et des pertes de données peuvent survenir.
L’ensemble de ces conséquences est vécu par une grande quantité d’entreprises. Certaine d’entre elles ont décidé de s’attaquer à ce problème en récupérant ces petites applications et en le migrant dans une base de données centralisée. Les défis reliés à une telle décision sont nombreux :

  • Être capable de livrer de petites applications aussi rapidement que les utilisateurs le font tout en respectant une méthodologie et des normes approuvées.
  • Rendre les applications accessibles via un fureteur ce qui ne nécessitera aucune installation sur les postes clients et réduira les coûts de licence et de déploiement.
  • Sécuriser les applications afin de s’assurer que seules les bonnes personnes accèdent à leurs données.
Nos clients étant des utilisateurs Oracle pour leurs systèmes de mission, il a donc été facile de retenir la base de données Oracle comme entrepôt central de toutes les données contenues dans les petites applications départementales. Il suffisait maintenant de trouver un outil de développement rapide permettant de construire une couche d’interface permettant aux utilisateurs de gérer les données ainsi stockées. Notre recommandation a porté sur Oracle Application Express principalement pour sa facilité d’apprentissage, sa gratuité (option sans frais de la base de données) et la possibilité de l’utiliser avec une méthodologie de type Agile.

À ce jour, tous les clients qui ont emprunté cette voie technologique ont gagné en efficacité et en performance tout en récoltant des économies substantielles au passage. Le rêve qui s’était transformé en cauchemar est redevenu un rêve !!!!

vendredi 12 juin 2009

Atelier de migration Oracle Forms vers Oracle Application Express (APEX)

Le 20 mai 2009, dans les locaux de la firme Oracle à Montréal, j’ai eu le plaisir de présenter devant une quinzaine de participants représentant une dizaine d’organisations, notre méthodologie permettant de faciliter la migration d’applications Oracle*Forms vers Oracle Application Express. Au cours des derniers mois, Insum Solutions à participer à la migration d’applications Forms vers APEX et a acquis une expertise en évaluation et en gestion de projet de migration. Cette journée a permis aux participants de bien comprendre les problématiques reliées à une migration d’une application client-serveur vers un environnement entièrement web.

Serge Tremblay, pré-vente chez Oracle a débuté la journée en positionnant le produit Oracle Application Express parmi la grande variété de différents outils offerts par Oracle. Il est très important de comprendre que chaque outil peut faire partie de la solution cherchée par une organisation et que seules une compréhension des besoins d’affaires et une analyse des défis à relever permettent de choisir la solution optimale qui peut être composée d’un ou plusieurs éléments de la suite Oracle. Les organisations qui choisiront de migrer Oracle*Forms vers APEX devront le faire pour les bonnes raisons telles que le désir d’avoir des applications entièrement web avec interface enrichie, de miser sur un outil de développement rapide et de récupérer l’expertise SQL et PL/SQL des développeurs en place. L’argument qu’il faut remplacer les applications Forms, car le produit ne sera plus supporté n’est pas valable, car Oracle s’est commis jusqu’en 2018.

Suite à l’exposé de Serge, et sur l'invitation de Marc Côté agissant comme animateur de la journée, j’ai enchainé en expliquant notre approche de migration, les grands concepts qu’il faut retenir lorsqu’on passe d’un mode client/serveur vers le web et en expliquant comment l’outil de migration maintenant offert avec la version 3.2 d’Oracle Application Express nous permet de mieux suivre nos projets de migration. Le principal point à retenir est relié au fait qu’une migration Forms vers APEX est avant tout un projet et qu’il doit être considéré comme tel. Les efforts requis ne sont pas minimes et beaucoup d’interventions manuelles sont nécessaires.

Dans l’après-midi, Brigitte Lafond, analyste séniore chez Insum Solutions assistée d’Éric Boissonneault, développeur APEX, a animé un atelier où les participants ont converti une application Oracle*Forms vers APEX.

Tout au long de la journée, plusieurs questions ont été posées et plusieurs discussions ont été amorcées et au bout du compte tous les participants sont repartis avec une meilleure compréhension des gestes à poser et des efforts requis pour effectuer avec succès une migration Oracle*Forms vers Oracle Application Express.

vendredi 8 mai 2009

Modèle SAAS et ses avantages

Au cours des dernières années, nous avons développé une application de gestion intégrée pour une clientèle associative en mode SAAS (software as a service). Grâce à l’outil Oracle Application Express (APEX) , nous avons développé une application de gestion à plusieurs volets qui est entièrement configurable et qui permet à nos clients de partager une même plateforme et d’avoir quand même l’impression d’avoir une version dédiée de leur logiciel. Francis Mignault vient d’ailleurs de présenter le 7 mai dernier en Floride à la rencontre Collaborate 09 ( www.collaborate09.org ) organisée par le IOUG, une conférence expliquant les défis reliés à un développement multi-entreprises avec un seul code source.

Il est clair que la gestion d’un seul code source simplifie notre tâche de développeur, mais qu’en est-il de cette expérience du côté de nos clients? Après plus de quatre ans d’utilisation et maintenant dix-huit (18) clients qui partagent notre solution, les avantages l’emportent sur les inconvénients et par une grosse marge.

Les principaux points positifs sont les suivants :

  • Mise en place rapide de la solution permettant de gérer le site internet, la base de données des intervenants, le calendrier des événements, l’inscription et le paiement en ligne, et ce, dès le premier jour d’utilisation
  • Coûts d’implantation connus d’avance et peu dispendieux
  • Accès à une vaste gamme de fonctionnalités permettant d’offrir un ensemble de nouveaux services à la communauté de notre association et de générer de nouveaux revenus
  • Frais mensuels incluant l’hébergement, l’utilisation sécuritaire du logiciel, les copies de secours, un serveur de relève, l’accès au support téléphonique ainsi que toutes les nouvelles versions qui sont livrées
  • Les frais de développement de la solution sont absorbés sur plusieurs années et par plusieurs clients, car pour développer une solution aussi complète, un investissement majeur est requis, ce qui est rarement possible pour des OSBL
Le principal point négatif est le suivant :

  • Les développements plus spécifiques à une association peuvent être plus longs à obtenir, car ils sont ajoutés à une liste de demandes et priorisés en fonction de l’intérêt pour l’ensemble des clients
Nous sommes convaincus que l’utilisation d’une application en mode SAAS combiné à un modèle d’affaires basé sur des revenus récurrents est une solution gagnante autant pour le fournisseur que pour le client.

jeudi 30 avril 2009

Nouveau directeur développement des affaires

C’est avec beaucoup de plaisir qu’Insum Solutions accueille dans ses rangs, un nouveau directeur développement des affaires. En effet, M. Marc Côté s’est joint à notre équipe et sera responsable des ventes et du marketing pour le secteur des services professionnels. Il aura comme objectif de démarcher de nouveaux clients parmi les utilisateurs de la base de données Oracle et qui désirent faire migrer ou développer des applications avec l’outil Oracle Application Express (APEX).

M. Marc Côté possède un fort bagage en vente et a travaillé dans le passé pour des firmes comme Oracle, Business Object et SAS. Sa contribution permettra à Insum Solutions de continuer sa progression et de demeurer chef de file en développement d’applications transactionnelles avec l’outil Oracle Application Express.